Grève : La SNCF Ferme à La Vente Les Billets Du 5 Au 8 Décembre
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La SNCF avait déjà annoncé mercredi qu'elle bloquait les réservations pour tous les TGV et certains Intercités sur ces dates. "Les trains sont fermés à la vente et affichés 'complets', ceci pour permettre aux clients déjà dotés d'un billet pour les 5, 6, 7 et 8 décembre et dont le train ne circulera pas, de bénéficier de la 'souplesse d'accès' sur un train dont la circulation est assurée", précise-t-elle. Et aussi pour éviter de "vendre des billets qu'on ne pourrait pas assurer commercialement par la suite".
Pour les voyageurs qui auront des questions sur leur train, la SNCF a mis en place un dispositif qui entrera en vigueur le 3 décembre. "A partir de cette date, chaque jour à 17 heures, nous ferons un point précis sur les perturbations des deux jours à venir pour les trains TGV Inoui, Ouigo et Intercités, afin que nos clients puissent s'organiser", déclare l'entreprise. "Cette info sera disponible sur tous les canaux, tous les jours à 17 heures : les applications l'Assistant SNCF et Oui.sncf et les sites sncf.com et Oui.sncf." Les personnes qui auront laissé leurs coordonnées seront recontactées par SMS "pour être informées de la circulation de leur train", conclut la SNCF.
Les billets TGV inOui, Ouigo et Intercités sont fermés à la vente du 5 au 8 décembre pour favoriser les clients qui ont déjà un billet et dont les trains pourraient être annulés à cause de la grève, a fait savoir mercredi la SNCF.
Hier, la SNCF a annoncé que les billets TGV inOui, Ouigo et Intercités seront fermés à la vente du 5 au 8 décembre pour favoriser les clients qui ont déjàun billet et dont les trains pourraient être annulés à cause de la grève. Sur les sites de réservation, les trains sont affichés complets, comme ils l'avaient été avant la grande grève des cheminots du printemps 2018.
La grève qui commence le 5 décembre, contre la réforme des retraites, s'annonce très suivie, notamment à la SNCF. Mais les passagers qui souhaitent prendre un train, avec l'espoir que quelques rames circulent, ne pourront sans doute pas acheter leur billet : sur le site Oui.sncf, il est impossible de réserver un train à partir du 5 décembre et pendant plusieurs jours sur les lignes TGV, Intercités, et pour certains TER. La SNCF conseille d'ailleurs aux passagers de reporter leurs voyages prévus à cette période.
La taxe de l'aviation civile (FR) et la taxe de solidarité sur les billets d'avions (IZ) ont toutes les deux été abrogées suite à l'abrogation de l'article 302 bs K du CGI par l'ordonnance n°2021-1843 du 22 décembre 2021, article 10.
Nightjet à destination/ au départ de Florence et de Rome ne circule que jusqu'à/au départ de Bologne en raison d'une fermeture de ligne en Italie certains week-ends ainsi que tous les jours du 10 juin au 9 septembre 2023. Pour la suite ou l'arrivée, veuillez utiliser les trains Freccia de Trenitalia. Les billets Nightjet ne sont pas valables dans les trains Freccia. Veuillez consulter l'horaire actuel.
La crise énergétique continue de produire ses effets délétères sur les entreprises. La majorité (52 %) redoutent un impact direct sur leur activité en 2023, selon le baromètre mensuel d'OpinionWay pour CCI France, réaisé du 11 au 18 janvier. Dans le commerce et l'industrie, ce sont même près de 7 dirigeants sur 10 qui craignent d'être affectés. Dans le détail, 35 % des 618 patrons interrogés déclarent des tensions, plus ou moins fortes, sur leur trésorerie du fait de la flambée de leurs factures, quand 22 % pensent prendre les devants et adapter leurs process de production pour faire baisser la note. En revanche, rares sont ceux qui envisagent d'arrêter tout bonnement le travail, que ce soit par une "fermeture définitive" (3 %) ou temporaire, via du chômage partiel (1 %). Pour autant, la situation commence à peser lourd sur le moral des chefs d'entreprise : si 57 % restent confiants pour leur entreprise dans les douze mois à venir, ce chiffre est en baisse de 7 points sur un an et au plus bas depuis décembre 2020, à la sortie du deuxième confinement. Or, là encore, ce sont dans le commerce et l'industrie que les perspectives s'assombrissent le plus vite (respectivement, -7 et -12 points en un seul mois).
Le marché automobile reste en panne. Les ventes dans l'UE se sont encore contractées de 4,6 %, sur un an, en 2022, selon l'Association des constructeurs européens (ACEA). Une glissade quasiment deux fois plus élevée qu'en 2021 (-2,4 % à l'époque), un millésime pourtant déjà très mauvais. Les immatriculations de véhicules particuliers, au nombre de 9,25 millions au total, retombent ainsi à leur niveau de... 1993. Et s'éloignent donc, logiquement, de leur volume d'avant-coronavirus (quasiment -29 % par rapport à 2019, soit 3,77 millions de voitures en moins). Ce déclin sans fin est attribué, "principalement, à l'impact des pénuries de composants au cours de la première moitié de l'année". De fait, le marché a connu un second semestre plus clément, avec cinq mois consécutifs de croissance (dont +12,8 % sur un an, en décembre).A noter qu'en parallèle de ce bilan annuel de l'ACEA, Renault a publié ses propres résultats commerciaux de l'année. Eux aussi restent dans le rouge, avec un repli des ventes mondiales du groupe de 2 % sur les véhicules particuliers (et -5,9 %, en y incluant les utilitaires).
Les soldes d'hiver, remèdes à l'inflation ? La saison des rabais s'est en tout cas ouverte ce matin dans les magasins. Elle s'achèvera le 7 février (hors Lorraine, où elle s'étend du 2 au 29 janvier). De quoi, peut-être, redonner un coup de fouet à la consommation des ménages : les derniers chiffres de l'Insee, sur novembre, montre un léger redressement (+0,2 % en un mois), après le brutal décrochage d'octobre (-2,7 %). Sur décembre, l'Alliance du commerce note, pour sa part, une progression des ventes de plus de 11 % en un an. Et espère donc rester sur cette lancée, à la faveur des soldes.
Pas de miracle sur le marché automobile français. A l'issue d'un mois de décembre atone (158 027 immatriculations, -0,06 % en un an), les ventes affichent un bilan 2022 catastrophique : à peine 1,53 million de voitures particulières ont été écoulées sur l'année (-7,8 %), selon la Plateforme automobile. C'est moins qu'en 2020, au plus fort de la crise du coronavirus, et donc, forcément, encore très loin des résultats d'avant-Covid (-30,9 % par rapport à 2019). Le secteur a notamment continué à souffrir des pénuries des semi-conducteurs, auxquelles sont venues se greffer d'autres difficultés d'offre (inflation, logistique...). Mêmes dérapages sur le marché des utilitaires légers, en repli, lui, de 19,5 % sur un an (et -27,4 % comparé à l'avant-pandémie).
Il va falloir encore prendre son mal en patience pour trouver du carburant. Le ministre des Transports Clément Beaune l'a reconnu, ce matin, sur France Inter : le "retour à la normale" dans les stations essence n'est plus envisagé avant la semaine prochaine. Et pourtant, il y a dix jours, le gouvernement l'attendait pour la semaine... dernière. C'est que la situation s'est de nouveau dégradée au cours du week-end, avec, hier soir, 30 % des points de vente du pays touchés par les pénuries (+3 points en 24 heures), selon l'exécutif. On prend les mêmes et on recommence donc, aujourd'hui : à la reconduction de la grève sur les salaires menée par la CGT chez TotalEnergies a répondu une nouvelle réquisition de l'Etat sur le dépôt de Feyzin (Rhône), en plus de celle, prolongée, à Dunkerque (Nord). L'objectif est d'approvisionner en priorité les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Hauts-de-France. En parallèle, le patronat (CPME et Medef) ont appelé à généraliser cette mesure. Une fermeté également affichée par Bruno Le Maire : « Il faut libérer les dépôts de carburants et les raffineries qui sont bloqués (...) le temps de la négociation est passé », a prévenu le ministre de l'Economie sur BFMTV. 2b1af7f3a8